Aux étages supérieurs s’achève un travail initié par Jacinto Costoso lors de l’exposition d’escalier n°9 (fin 2023).
Il s’agissait alors d’évoquer les longues marches quotidiennes effectuées au Parc de la Courneuve. Ma présentation prolonge cette idée de mouvement, dans la continuité de ce que nous a transmis Marcel Duchamp.
Le mouvement de la marche fait écho à l’effort musculaire de celui qui gravit ou redescend un escalier.
Sur le mur de droite, il s'agit d'une
critique du paysagisme. Sur le mur de gauche, les lignes délimitent plusieurs cailloux. Une forme apparaît, en rotation, dont les couleurs et jeux de lumière rappellent l’impressionnisme.
Dans l'espace fermé, 4 dessins au stylo: 2 dessins préparatoires de mon travail, deux croquis réalisés d’après des images de vaisselle générées par une intelligence artificielle.
Aux étages inférieurs, c'est la représentation figurative qui apparaît nettement.
Le caillou prend forme humaine : parfois
pièce du roi d’un jeu d’échecs, parfois clown lorsqu’il est redressé sur un support. Une figure féminine émerge également, dont l'expressivité nous fait imaginer toutes sortes de mises en scène.
L'accrochage sur la verticale de l'escalier m'a fait prendre conscience de la nécessité d'un aplomb sur des bases solides car il s'agit de sculpture virtuelle.
L’une des œuvres provient
d’un accident de programmation : une erreur de code dont l’inattendu s’est révélé "bon à sauvegarder". À côté, trois papiers verticaux explorent la perspective dans une approche décorative.
Le grand panneau du bas représente
une nature morte, résultat de l’assemblage de plusieurs rendus.
Anne Dubuisson 2025